Comme tout le monde (ou presque), j’aimerais écrire une histoire. Des histoires, j’en ai eu, j’en ai encore et j’en aurais surement toujours des dizaines dans ma tête. Mais quand il s’agit de la mettre en mots, en phrases, paragraphes et chapitres… Ce n’est plus la même histoire !
Celle-ci est-elle intéressante ?
Celle-là est-elle amusante ?
Les personnages sont-ils attachants ? Ou au contraire aime-t-on les détester ?
La fin va-t-elle surprendre ?
Une fin surprenante c’est la cerise sur le gâteau, ou le point final d’un roman. Mais attention la fin surprenante doit arriver aussi naturellement dans l’histoire. Se dire qu’on ne l’a pas vu venir, mais que ça s’emboîte très bien avec le reste. Si elle arrive comme une mouche dans le potage et qu’elle reste comme un cheveu sur la langue, ça risque de laisser un souvenir amer.
Ça m’est déjà arrivé avec plusieurs lectures, un voyage agréable, presque parfait et une arrivée en freinage d’urgence qui se termine avec une belle bosse au front. On a envie de l’oublier, mais on y repense tout le temps. Impossible de passer à autre chose. On relit les derniers paragraphes, si jamais on avait mal compris, mais non elle est bien là. On imagine une autre fin. Et peut-être qu’elle est là la solution : changer la fin décevante. Pour soi. Pour enfin tourner la (dernière) page !
Heureusement pour compenser il y a des fins superbes, magiques ! C’est rare, mais ça fait du bien. Il y a les fins simples, mais qui coulent de source. Qui font que l’histoire se termine (bien ou mal) et où l’on SAIT qu’elle devait se terminer ainsi.
La question qui se pose maintenant, c’est : comment clôturer cette séance d’écriture ? Comment donner une belle fin à ce texte ? Quelque chose qui me plaise. Comme une évidence. Comment trouver le point final à cette petite réflexion qui a démarré sur l’envie d’écrire et qui a enchaîné sur la façon de mettre un point final cohérent. Peut-être que tout simplement je ne vais pas le conclure. Peut-être que je vais laisser la porte ouverte afin que d’autres pensées viennent compléter ce texte, un jour ? Voilà. C’est ça. Laisser une petite porte entrouverte pour la prochaine envie d’écrire. Une petite ligne vide qui attendra gentiment les prochains mots à sortir de ma tête.
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17/06/2024