Mi souvenir, mi romancé, une petite histoire sur la nostalgie de l’enfance. Je l’avais écrite il y a quelques années lors d’une formation où l’on devait raconter un souvenir d’enfance. Ça m’avait beaucoup inspirée. Depuis j’ai perdu l’original, sûrement quand je me suis débarrassée de mes anciens carnets de notes en changeant de travail.
Je me rappelais quasiment par cœur du texte, et je l’ai donc réécrit.
Je repense souvent avec tendresse à cette période de mon enfance où j’attendais, comme tous les enfants, les vacances d’été.
J’aimais ressentir le soleil qui chauffait ma peau et me faisait froncer les yeux. J’aimais regarder le soleil couchant lorsque nous dinions dehors. Et j’aimais particulièrement cette petite robe blanche à pois roses que ma mère avait du dénicher dans un petit magasin de la rue commerçante de notre ville. Elle avait un tissu très doux et léger. Ses manches courtes laissaient passer l’air frais lorsque l’on prenait la voiture pour aller rendre visite à notre arrière grand-mère dans son petit village à la campagne. Sa jupe virevoltait quand je tournais sur moi-même.
Elle a accompagné mes jeux, mes joies et mes rires pendant plusieurs étés. Et même lorsqu’elle est devenue trop petite ou trop usée, je voulais toujours la porter.
Plusieurs années après, je l’ai retrouvée dans le grenier au fond d’une boîte à vêtements, bien pliée, qui attendait silencieusement de réveiller mes souvenirs d’enfant.
20 juillet 2024
